Beaucoup de batteurs n’attachent aucune importance quand à l'esthétique de leurs cymbales, ne soyez pas ou plus de ceux là.

Pour profiter de vos cymbales pendant de nombreuses années, et apprécier tout ce qu’elles pourront vous offrir, il faut commencer par apprendre à les «respecter» et à enfiler une paire de gants pour les manipuler.

C’est pour ainsi dire, accepter d’apprendre à  respecter son instrument.
Tout est une question d’information.

Il y a aussi la façon que nous avons de les jouer, qui a toute son importance.
La manière de jouer nos cymbales sera traitée plus bas.

Parfois, si peu, voir aucune attention n’est portée sur les cymbales, un jour ou l’autre, ces dernières seront noires, pour certaines verdâtres, et là, les regrets commenceront à venir. Il n’y aura pas que l’aspect qui sera parti prématurément, mais aussi le super son qu’elles avaient .


La transpiration de nos doigts est acide, il faudra donc peu de temps pour altérer la brillance et le son.
A la revente, ce sera plus difficile, surtout lorsque le logo aura partiellement, ou totalement disparu.


Ma plus ancienne cymbale (qui est une crash de 14) , date de 1987, je peux dire qu’avec celle-ci, j’ai tout fait, et ce, jusqu’en avril 2011 :
Mes premières répétitions, mes premiers enregistrements, mes premières scènes, donné mes premiers cours.
Elle a voyagé en train, en bus, en avion, en voiture, en bateau, en vélo, et sur mon dos.

Aujourd’hui, elle sonne toujours aussi bien, et n’a aucune trace de doigts.
Son logo est «entier», comme au premier jour.
Quand à sa qualité sonore, elle est toujours
présente, comme pour me dire merci d’avoir pris soin d’elle :-)

Elle est désormais accrochée au mur, qui est derrière ma batterie,
pour un repos bien mérité.
C’est vrai, je suis sentimental, on ne se refait pas.

Pour finir, je dirais qu’un instrument que nous respectons, ne nous
trahira jamais, il sera toujours là pour nous :-)

avec ou sans gants ?
pas touche, je mord
Une paire de gants et un bon flight.

Là aussi, j’en ai vu des batteurs transporter leurs cymbales sans aucune protection, c’est irréaliste, mais combien il y en a.

Le plus décevant, c’est cette forme d’irrespect qu’il y a pour son matériel.
Les voir parfois tomber par terre et entendre leurs proprios rigoler, c’est hallucinant.
Heureusement, il y a de plus en plus de batteurs qui savent prendre soin du matériel.

Vous pouvez trouver une housse souple à partir de 20 euros, très abordable pour la grande majorité de la communauté des batteurs.

Pour transporter ses cymbales, il y a deux solutions :  la première (et de loin la meilleure) un flight case en dur.
Suivant les modèles, comptez de 80 à 180 euros environ.
Pour les plus courageux, faites comme moi.
J’ai fabriqué mon flight case en dur, avec du contre plaqué de 15 mm pouvant accueillir 25 cymbales au maximum, ce qui est déjà pas mal.
Attention au poids, c’est très lourd, surtout quand il est bien chargé.
N’hésitez pas à renforcer la poignée, avec une plaque métallique à l'intérieur du flight, derrière la poignée.

Chaque cymbale est protégée de l’autre par une chamoisine, trouée dans son milieu, pour permettre un passage dans la tige centrale.


La deuxième solution : un flight souple, appelé aussi housse, mais plus risqué à cause d’une chute ou d’un mauvais placement au transport, et là, vous pouvez imaginez votre flight souple, entre deux gros amplis guitare qui auront servit à caler ces derniers.


Et oui, avec le temps, j’ai souvent vu du matériel abimé,  parfois ce sont d’autres mains  (certes, volontaires et pleines de bonnes intentions) qui sont à l’origine de casse ou de désagrément, car ils ne réalisent pas toujours ce qu’ils ont dans leurs mains.

Personnellement, je possède les deux flight.
Le choix «du  flight» se fait en fonction du moyen de transport que je vais utiliser.

Les seuls moments ou je me permet de prendre mon flight souple, c’est lorsque je voyage seul avec mon set et très peu de cymbales, et quand je prend l’avion, ce qui me permet de les garder avec moi en cabine.

Pour cette solution, optez si vous le pouvez pour un flight souple à roulettes, vos bras et vos épaules vous remercieront.
Je me suis retrouvé une fois avec une housse à cymbale bien remplie sur l’épaule, dans un aéroport en Belgique, pour prendre un autre vol.
Le temps de changer de porte d’embarquement entre les deux avions, mon épaule touchée mon coude.
C’est à partir de ce moment là, qu’un flight souple avec roulettes était le bienvenu, je ne le regrette pas.
Aujourd’hui, que ce soit en avion, en train, ou en voiture, c’est plus facile de le faire rouler que de le porter.

Vérifiez que le flight souple, semi rigide, ou housse avec roulette, possède plusieurs compartiments à l'intérieur, afin qu’aucune cymbale ne s’entre-choc.
Ou alors, prévoyez des protections.

Suivant les modèles, comptez de 80 à 180 euro environ.




Le transport

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          YAMAHA Music France
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Et bien non, mais légèrement oui.

La première photo nous montre le début dela fin, de nos cymbales
bien aimées, si aucun entretien ne se fait régulièrement.

Lorsque vous jouez et que vous arrêtez votre cymbale avec vos doigts,
vous obtiendrez un son d’arrêt, net et précis.
Ce qui est une très bonne chose pour travailler avec précision.

La première solution pour garder votre cymbale aussi nette que votre arrêt, est de la nettoyer à chaque fin d’utilisation avec un chiffon doux et sec, ainsi les traces de doigts si il y en a, n’auront pas le temps de s’installer.

Un rappel : manipuler toujours vos cymbales avec des gants.
Ceux que j’utilise, je  les ai trouvé chez Casto, rayon peinture, c’est du tissu, ça coute 2,50 euro la paire.
Ça ne coûte pas grand chose, et vous y gagnerez beaucoup plus.

La deuxième photo, vous montre l’astuce, pour éviter l’arrêt d’une cymbale à pleine main.
Mettez simplement les doigts ou la main sur la tranche de la cymbale, et le son sera arrêté efficacement.
Et là, fini de frotter les cymbales, elles seront toujours impeccables.

A vous de dire aux autres ce qu’il est bon de faire ou ne pas faire avec vos cymbales.
Il faut juste osé le dire, vous entendrez les réactions de chacun, qui sont très différentes, et à la fois marrantes, ou parfois décevantes, voir désobligeantes.

doigts sur les cymbales ou pas ?
les doigts, 
la main, 
la tranche !
 comment jouer une cymbale ?

Avec sagesse :-)

Avant d’aller plus loin, regardez la vidéo ci-dessous, elle a été réalisée sans trucage.
Les images sont passées au ralenti.

C’est très impressionnent, rien qu’à voir la bouche et la tête de Mike Mangini, le batteur de Dream Theater, tout est dit.
Ne pensez pas que vos cymbales ne se déforment pas autant, c’est juste qu’à l’oeil, ce n’est pas visible.
Nous pouvons tout à peine voir la cymbale vibrer.

Avec les splash, les crash sont souvent les cymbales les plus durement sollicitées.
Suivant le style de musique joué, les rides et les chinas ne sont pas en reste.

Je pense qu’il est bon d’installer vos cymbales comme elles vous correspondent :  hauteur, inclinaison etc... Surtout n’essayez pas d’imiter votre batteur favori, il n’aura peut-être pas la même taille que vous.

Sur la photo, à droite, vous pouvez voir la baguette percuter la tranche de la cymbale à une distance d’environ 7 cm de l’olive.

A mon avis, votre cymbale aura un minimum de contrainte, vous rallongerez ainsi sa durée de vie, augmenterez la durée d’utilisation de vos baguettes, et diminuerez aussi la casse et l’usure prématurées de celles-ci.

Evidement, cette façon là de jouer vos cymbales s’applique aussi pour les splash et les chinas.
Cependant ayez du bon sens, une splash est bien plus petite en diamètre qu’une crash et
d’autres cymbales, alors adaptez votre jeu en fonction.

Tenez compte de la longueur de votre baguette, la mienne mesure 40,03 cm.


Voici selon moi, la bonne façon de
         jouer une cymbale crash
a mon avis, ce n’est pas la bonne façon

La deuxième photo à gauche, illustre ici la façon la plus contraignante mécaniquement pour une cymbale d’être jouée.


La force, le poids du poignet qui s'exercent, directement, et la cymbale ne peut pas
correctement absorber le choc et vibrer normalement.

Je ne parle même pas des coups de poings sur les cymbales, chacun peut imaginer l’effet.

Ce n’est pas un bon exemple, mais comme on le dit ,parfois ça fait parti du show, et tout le monde applaudit.
Perso, je désapprouve.

J’ai eu l’occasion de parler avec un des batteurs, qui en concert, disloquait sa batterie
à la fin du dernier titre de la liste, il me disait qu’une batterie en elle même, c'était très
solide, mais que ce qui se cassait le plus  rapidement, c’était les cymbales et les
hardwares.

Quand aux fûts, ils ne bougent pas, et il remettait ça chaque soir pendant la tournée
avec la même batterie, mais en changeant parfois les cymbales, et en second lieu venait
les attaches de tom.

Un exemple bien-sûr  à ne pas suivre.
Heureusement, depuis les mentalités ont bien changées.

Pour finir, faites-vous plaisir autant que vous le voulez avec vos cymbales, mais en les
jouant de la bonne façon.

Au passage, pensez à vous protéger les oreilles, elles vous remercieront plus tard.
Les cymbales sont celles, qui en premier abiment notre audition.

Vous pouvez obtenir des informations pour vous protéger les oreilles en cliquant ici.

 Avoir 
 La bonne paire de
baguettes
les cymbales, serrer ou pas ?

Des exemples vont vous êtres donnés à travers les différentes photos que vous allez découvrir.

Il est bon de pouvoir prendre en compte l’épaisseur des feutres qui accompagnent nos cymbales.

Si la cymbale est prise en sandwich avec le feutre qui est à droite sur la photo 1, elle sera limitée dans sa liberté de vibration (photo 2).

En revanche, si elle est prise en sandwich avec des feutres plus fins, (photo 3) elle aura une excellente possibilité de vibration appelée sustain, c’est la durée du son, donc moins de contrainte pour celle-ci.

Laisser une cymbale vibrer un maximum, c’est aussi lui donner une espérance de vie
beaucoup plus longue, mais attention, le bon geste avec la baguette, fait toujours partie de sa durée de vie.

Imaginez quelqu’un à qui l’on met un collier serré autour du cou, l’air passerait moins pour la cymbale, le principe est le même.

Sur la photo 4 à gauche, le feutre inférieur est celui de gauche, sur la photo 1.

Le feutre assez fin, qui permet à la cymbale de vibrer un maximum, avec un minimum de contrainte.

Assez basse du papillon de serrage, et sans feutre, sur le dessus, la cymbale n’aura aucun
contact avec lui lorsqu’elle sera jouée intensément, ou pas.

Vous pouvez voir plusieurs exemples dans la rubrique vidéo en cliquent ici.

Pour les chinas, c’est diffèrent, les feutres doivent être présents au dessus et en dessous,
accompagnés dans le meilleur des cas d’une rondelle, prenant toute la superficie du feutre.
Cela va éviter à la cymbale de s’incliner d’une façon trop prononcée.

Attention, ne serrez tout de même pas trop votre china, elle doit être libre pour vibrer
correctement, et vous éviterez ainsi de l’agresser mécaniquement.

Quelques photos vont suivre, afin de vous donner des idées.

CHINA DE 18

CUP CHIME

SPLASH DE 6

SPLASH DE 8

CRASH DE 17 & 18

RIDE 22

 sans protections !!!

Ici, vous pouvez voir l’exemple à ne pas suivre.

Aucune protection pour la cymbale sur le tilter.

C’est le meilleur moyen pour ovaliser le trou de la cymbale, la fragiliser, et parfois même la fêler à cet endroit.

Vous pouvez voir avec plus de précision sur la photo 2, combien il n’est pas raisonnable, de ne pas prendre l’aspect protection en compte.

L’astuce est de glisser le genre de protections que vous pouvez voir sur la photo 3, pour garder votre trou parfaitement rond.

Il existe d’autres genres de protections.
A vous de voir celles qui vous conviennent le mieux.

L’important, est que la cymbale sois protégée.

L’astuce (si vous n’avez aucun magasin à proximité en cas d’urgence), c’est de couper un petit bout de durite du diamètre du tilter, et le tour est joué.

Si vous n’avez pas de petits tuyaux, il reste le bon vieux bout de gros scotch bien collant, mais c’est juste pour dépanner.

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Ouille, sans
Protection,
C’est pas fun :-)